PIERRE JEAN TRUCHOT

Pierre J. Truc (prononcez pierrejtruc) réalise des collages, depuis une dizaine d’années, plutôt de grands formats.
A vingt et un an et neuf mois, il a sérieusement hésité entre les Beaux-Arts et la philosophie. Ce fut la Sorbonne.
Philosophe et artiste, ça fait un peu pompeux. Idiot et colleur, c’est déjà plus proche de sa réalité, désormais. Pas trop proche tout de même.
Ses collages viennent de la rue et de sa vie. Drôle d’agencement, comme un mixage avec des images arrachées ici ou là, sur des murs, des panneaux, des magazines. Chaque collage est un travail dont le moteur est le plaisir et le mouvement :

Dans le mouvement, rapide ou lent
Les collages, des tableaux sans peinture,
La Rualité, nom féminin, forcément féminin : vient de la rue, pour un réel de la rue.
Au commencement étaient des affiches, arbres, papier, pâte, eau.
Les affiches : il suffit d’arracher, faire le mur.
L’arrachement n’est pas une fuite, ça fait toujours plaisir, c’est toujours ça de pris.
Peu importe

. Oubli et création : la faculté d’oublier lors du processus de création
. Titien et l’énigme du non-finito
. Turner : matière, vitesse et lumière
. L’idiotie dans les arts. En congé de l’éducation nationale de septembre 2014 à mars 2015 grâce à une bourse du CNL, j’ai consacré ce temps libre à la rédaction d’un essai de 280 pages, intitulé L’Art (d’être) idiot. L’ouvrage est paru en décembre 2017 aux éditions de l’Harmattan.
. Chercheur associé au laboratoire transdisciplinaire de recherche en esthétique FoReLLis de l’université de Poitiers. Dans le cadre de ce laboratoire, je travaille en collaboration avec mes collègues sur les questions de médialité, intermédialité, transmédialité. (nouveau programme de recherche voté en février 2021)
Précédentes recherches abouties sous